LA NUIT A TUE L'OISEAU-LYRE (500 pages - roman noir métaphysique)
Hélène, petite fille de huit ans disparaît en pleine nuit, en pleine fête, au bord de la mer, quelque part en Bretagne. L’inspecteur Loyle Cooper va devoir affronter l’incapabilité des villageois à prononcer son nom, un racisme ordinaire, une collègue qui ne lui laisse pas le droit à l’erreur, une étrange brume mouvante, une misophonie qui le hante ainsi qu’un passé qu’il aurait bien mis de côté pour espérer la retrouver tandis qu’Hugo, la vingtaine toute fraîche, retourne dans la ville de son enfance qu’il avait fui et qui est devenu le théâtre de la disparition d’une enfant. Entre étranges cauchemars éveillés et réalité qui se déforme, il va naviguer entre nouvel amour et un secret qui le ronge. Alors que Maëlle, la grande soeur de la disparue, va, quant à elle, voir son adolescente et ses premiers émois être bouleversés. En colère contre l’incompétence de la police et de ses parents, en colère contre le monde, elle va partir à vélo, avec ses trois amis, arpenter les environs, arpenter la nuit pour retrouver sa soeur avant de se perdre peu à peu, dans un autre part, loin, très loin, entre colère, vengeance, nostalgie, souvenir et désespoir.
DALPHA (500 pages - roman noir métaphysique)
Ils sont huit. Ou neuf. On ne sait plus. On n’a jamais vraiment su. En tous les cas, leur bateau s’est perdu en pleine Mer Arctique. Ils se sont trop enfoncés. Eux, les artistes en résidence de l’extrême qui ont rêvé de reconnaissance et du chef d’oeuvre absolu, eux, les membres de l’équipage qui ne s’entendaient pas. Eux, qui ont voulu s’aventurer là où la Nature est encore reine, là où la Nature ne sera bientôt plus. Là où la lumière a peu à peu laissé place à la nuit permanente, au froid et à la glace qui gronde, qui mugit. Qui vit. C’est l'inspectrice Elsa Newton qui va être choisie par dépit pour aller remplir la paperasse sur la disparition de ces ressortissants belges perdus au bout du monde. Sauf qu’elle va se perdre à son tour sur cette banquise avec pour seuls compagnons, un détective groenlandais désabusé qui adore la bière et son traducteur qui adore son costume méticuleusement repassé. Ils vont devoir appréhender l’incommunicabilité, le choc culturel, le végétarisme de l’une, le pescétarianisme de l’autre. Et puis, le froid, la glace, les tempêtes, la solitude. Tout cela, jusqu’à se perdre dans un blanc permanent, un blanc mugissant. Tout cela, jusqu’à ne plus savoir ce qui est réel ou non.
Tout cela, alors que quelque chose rôde. Les traque. Attend. S’impatiente.
ABYSSES & MELANCOLIE OU CLUB-MAYO (220 pages - humour)
Aure vient de fêter ses trente-cinq ans. Pour cela, elle vient d’accoucher dans son salon. Là, sur son nouveau tapis. Là, sur son tapis neuf qu’elle espère ne pas avoir tâché. L’histoire démarre à cet endroit, à cet instant, alors que la vie vient d’émerger d’entre ses cuisses. Sa vie à elle va s’en prendre pleine la pomme. Elle qui a oscillé de boulots pas confortables en boulots ennuyants. Elle qui a été adoptée et qui se demande qui sont ses « parents », puis ses parents. Elle qui a grandi en tant qu’Aure de Boileau, alors qu’elle aurait pu grandir en tant que Thuy Ngoc Nguyen. Elle qui adore les club-mayos de la cantine de son boulot ennuyant et pas confortable, mais qui n’en a rien à faire de son collègue qui lui parle d’OVNIS. Elle qui va apprendre à renifler le cou d’un bébé et à aimer cela. Elle qui observe les autres et s’imagine leurs vies, parfois pathétiques, parfois déchirantes, souvent burlesques. Elle qui va découvrir la fatigue qui fait percevoir des fantômes qui cherchent le train dans son salon.
Elle qui n’a jamais cherché à gratter là où ça fait mal, là où on n’a pas envie. Là où à l’instant où elle a senti la vie émergé d’entre ses cuisses, elle a senti qu’il fallait aller. Pour regarder, farfouiller, apaiser. Comprendre puis, devenir.
LE RESTE DE LA CHALEUR DE SON CORPS (500 pages - roman noir/thriller métaphysique)
El est adolescente. El, c’est pour "Elisabeth". Elle vit à Bruxelles, près des champs. Parce que oui, il y a des champs à Bruxelles, loin du centre, loin de tout. Près des corneilles qui jugent et qui coassent. El vit là-bas, tout au bout, tout au bord de la fin de la ville. Avec sa grand-mère qui regarde le vide, dans une grande maison qui craque. Puis, avec quelque chose d’autre qui l’effraie. Quelque chose qui s’empare des autres.
L’inspecteur Sam Thomas est rappelé après un remerciement et un écart forcé de la police bruxelloise, après que l’on ait trouvé des corps, ou plutôt des bouts de corps là, puis là, et là aussi. Avec l’inspectrice Najma Farhadi, ils vont essayer de comprendre. De se comprendre, puis d'appréhender tout le reste pour que cela s'arrête. Pour que les matins, on ne retrouve plus des morceaux qui autrefois ont été quelqu'un.
Entre El qui vit son adolescence et qui a décidé d’enquêter sur ce qui ronge sa maison et Sam Thomas qui suit la piste d’un tueur en série bien particulier, la réalité va peu à peu basculer.